Offrande musicale - Rompon
Communiqué 2011/10

Concert des 17 et 18 septembre 2011 à la chapelle du Vieux Rompon

C'est le trio "Il Terzetto" (violon, violoncelle et piano) qui apporte le dernier programme de l'été à Rompon. Il restera le concert de Noël qui sera animé par les musiciens du groupe.
"Il Terzetto" nous amène deux beaux trios, l'opus 11 de Beethoven et le Dumky (op. 90) de Dvorak.
Primitivement écrit pour clarinette, violoncelle et piano, le trio de Beethoven a vu le violon remplacer la clarinette. Beethoven était encore jeune (28 ans) lorsqu'il a écrit ce trio. Peut-être est-ce la raison pour laquelle un critique prétendit lors d'une audition de l'oeuvre que Beethoven pourrait donner beaucoup de bonnes choses s'il écrivait avec plus de naturel que de recherche. En tout les cas, (foi de violoncelliste) il est difficile de cataloguer dans le registre "Recherche" les magnifiques phrases legato du mouvement lent ou de quelques variations du final. En bref, que voilà un très beau trio, simple, en trois mouvements avec un final à variations, qui ne demande qu'à se laisser aller dans une écoute agréable et détendue.
Le trio Dumky de Dvorak contraste dans le sens qu'il respire l'émotion à fleur de peau. La Dumka mot d'origine ukrainienne apparenté au mot tchèque Duma signifiant Méditation, est une chanson mélancolique. Dumki est simplement le pluriel de Dumka. De fait Dvorak compose six mouvements construits chacun en plusieurs parties, de tempo et de caractère différent s'enchaînant les unes aux autres. La mélancolie, l'exubérance se suivent, s'échangent, se rattrapent donnant un reflet de vie pleine de spontanéité. A écouter comme un poème en six parties plutôt que comme une oeuvre construite dans une forme traditionnelle.

►►► Programme

Pour rappel, le dernier concert aura lieu pour Noël le samedi 17 décembre 2011 à 21h; le programme sera construit autour de Bach et joué par les musiciens du groupe responsable des concerts de Rompon.

"Laisse le silence te pénétrer. Ne parle pas. Ecoute le silence. Il contient l’Infini.
Quel que soit le nom que tu puisses donner à cet Infini,
de Lui découle la source d’eau vive qui irrigue
toutes les parcelles de ton âme.
Ne parle pas… Ecoute le silence…"